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Fabien Maréchal

Né sous Georges Pompidou, marqué par une enfance dans un village agricole et une adolescence en bord de Loire, Fabien Maréchal habite encore sur la Terre, avec de fréquents voyages dans la Lune.

Journaliste formé au CFJ, il a exercé en presse régionale (L’Alsace, Le Pays Briard), puis en presse télévisuelle (Télé2Semaines) sans jamais regarder l’étrange fenestron. Il a créé ou contribué à plusieurs sites Internet plus morts que vifs (Poin-PoinAmbFrance, Annu:Art, Rions un peu avec le Medef), comme chroniqueur rock-métal et éditorialiste-à-nez-rouge. Il collabore depuis 2008 à l’édition française du magazine National Geographic.

Son écriture se caractérise par l’utilisation d’un nombre fixe de lettres (26), agencées en associations semi-erratiques de 2 à 10 caractères ‒ procédé qui le rapproche de certains des meilleurs prosateurs occidentaux passés, présents, et même futurs, mais aussi des moins talentueux. Fabien Maréchal a vu nombre d’idées qu’il n’avait ni eues ni couchées sur papier publiées par d’autres, dont nous ne pouvons citer ici ni les noms ni les œuvres sous peine de poursuites.

Il écrit parce que c’est comme la varicelle : on a beau se retenir, à un moment, il faut bien qu’on gratte fort, quitte à saigner et à ouvrir des plaies qui ne se refermeront pas.

Il écrit pour dessiner sa propre carte du monde, sur laquelle il pourrait enfin planter une épingle rouge ‒ « tu es ici » ‒ et accoster le bout d’île où il se sentirait un peu moins étrange ‒ et étranger. Mais l’île s’éloigne à mesure que l’on s’en approche, tel le bout de l’arc-en-ciel, ce qui est la condition sine qua none de toute création : ne jamais atteindre son but, ne jamais le quitter des yeux non plus.

Il s’étonne que l’exercice de la lucidité conduise à des situations narratives absurdes, et que les situations absurdes soient souvent celles qui traduisent le mieux notre monde ‒ et, surtout, notre façon de le ressentir. C’est pourquoi la déraison ne laisse pas de place au mensonge, y compris vis-à-vis de soi-même.

Par ailleurs, il écrit pour ne pas mourir de son vivant.

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