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Camille Roulière

 

Avec des mots, des notes, des métaux, du plâtre, du verre, des pastels et de l’acrylique, Camille crée. Elle est tour à tour écrivaine ou sculptrice, peintre ou scénariste, musicienne à ses heures perdues ou chercheuse universitaire à ses heures de bureau. En bonne petite franco-australienne, elle est aussi bien trop souvent en transit : ce sont ses heures sombres qui s’étalent sans fin et l’obligent à réfléchir à de grandes questions métaphysiques et existentielles. C’est ainsi qu’en 2014, les paupières fatiguées, les articulations gonflées et le cerveau flottant vainement entre plusieurs langues, elle a réalisé qu’elle était mortelle. Un choc affreux. Elle avait à peine 26 ans. Alors, dans la foulée, elle a décidé que c’était bien mignon, de créer, mais qu’il faudrait aussi songer à sortir un peu de sa bulle et partager cet état des choses avec le grand monde avant qu’un de ses avions ne s’écrasent lamentablement. Au final, ils atterrissent bien sûr tous en douceur, mais l’idée a eu le temps de creuser son chemin en décalage horaire. À son actif côté écriture depuis cette année catalytique :

- le scénario de Manon, un court métrage produit par le collectif L’Instant Présent et primé à trois reprises dans des festivals (pour visionner la bête, c’est sur YouTube).

- Histoire de Rien, un premier roman au titre un peu bizarre, un peu bancal sans doute, donné en début de rédaction et qui est resté. Histoire de Rien vadrouille actuellement de par le monde en quête d'une petite maison d'édition bien ensoleillée pour y construire sa vie. Sait-­on jamais...

- Une thèse sur les liens entre la musique et le paysage en Australie encore dans sa couveuse, mais qui devrait prendre son envol dans l’année à venir.

Des nouvelles, des courtes, des longues, des oblongues et des difformes, qui s’empilent en pagaille dans tous les coins de son bureau et de son cerveau. Dont Maman ne mourra jamais (Le Cafard hérétique #8).

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