Florence Viretti
« Depuis longtemps, j'avoue : j'écris. En marge de l'existence officielle, des jobs précaires, des petits patrons, de l'entrepreneuriat solitaire et des reconversions.
Dans les interstices des journées millimétrées, dans un TER à destination de Grenoble, face à l'Albaron majestueux ou dans le bar du village de Lampaul. Salle des profs, pause déjeuner, au milieu du salon, des enfants, sur un coin de table dans la cuisine, entre les devoirs et les plats mijotés. J'écris le féminin, l'incompris, l'incommunicable, la rage, l'injustice, le quotidien, la colère, le bonheur, l'amour, le désir, l'écartèlement permanent et l'équilibre fragile.
J'écris comme on marche sur un fil.
Sans assurance. L'immanence, les fulgurances et les retombées majestueuses.
J'écris les embruns sur ma peau, le chant d'un oiseau et cette photographie de l'Isère au petit jour, alors que je suis déjà en retard pour me rendre au boulot. »â€‹
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photo de Val Ki Ri
Née à la fin des années 70, Florence, diplômée en communication et journalisme, fut tour à tour voyageuse, rédactrice, surveillante en collège et bibliothécaire. Elle partage aujourd'hui son temps entre un travail de professeure documentaliste contractuelle, ses enfants, l'écriture et quelques pèlerinages vers sa Bretagne natale.
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Écrits auto-édités toujours en attente d'un éditeur
Désavortée, Novella. 2020. Texte vivifiant entièrement dédié à l'insularité et au désamour.
Crève-Cœur, Nouvelle. 2021. Le désenchantement de la passion amoureuse en trois actes.
La Menthe, Roman. 2023. Récit initiatique d'une femme en devenir qui largue les amarres.